LIGHTS


La star electropop canandienne Lights sort son nouvel EP Siberia dans lequel on peut trouver des collabarateurs prestigieux comme Holy Fuck et la révélation rap Shad. L’album sera précédé par le single« Where The Fence Is Low ».

Enfant de parents itinérants, cette jeune fille de 24 ans a régulièrement changé de pays, notamment entre la Jamaïque et les Philippines, et donc suivi un apprentissage musical très ecclectique. Riche de ses expériences, Lights signe avec Sony publishing à 16 ans. En 2008, elle sort son album éponyme et remporte l’équivalent Canadien des Brit Awards – le très convoité prix Juno.
Son succès ne se dément pas et se confirme avec son second album The Listening sorti en 2009.  Disque d’or, il lui permet d’augmenter le nombre de ses admirateurs sur le net avec 250 000 Followers sur Twitter et un demi million sur Facebook. Néanmoins quand il s’agit d’écrire une suite à The Listening, Lights se trouve frustrée par les premiers résultats : « Pendant un an après mon premier album, j’étais en totale confusion et en pleine recherche. J’avais écrit un peu partout et n’avais rien trouvé du tout».
Sa carrière prend cependant un tournant grâce à deux expositions inattendues sur la scène dubstep et le partage de l’affiche avec ses compatriotes Canadiens Holy Fuck au Fetival Reading & Leeds l’année dernière. Galvanisée par leur approche effrénée et semi-improvisée de la musique électronique, Lights fait appel au groupe pour un boeuf expérimental. « Je suis allée chez Brian [Borchedt’s] avec Graham [Walsh] et nous avons commencé une session jam jusqu’à ce que quelque chose d’intéressant commence à se former… nous avons branché toute sorte de synthés à une vieille table de mixage via un set de pédales qu’on avait à disposition. Honnêtement, ils ressemblaient à des savants fou ».
Alors qu’elle avait l’habitude de programmer ses propres synthés, cette progression vers une approche ad hoc de son art a mené Lights vers un nouvel objectif qui lui est apparu comme une évidence face à l’ampleur de l’album Sibéria.  Ainsi, des morceaux comme « Where The Fence is Low » et « Fourth Dimension » démontrent les capacités et l’agilité vocale de Lights.
Appelez cela anti-electro, dream-step ou peut être même grit-pop. De toutes les façons, c’est la même brillante Lights, elle s’est juste reconstruite dans un plus grand espace.

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